L'ARTISANAT (ET LA MACHINERIE)

L'artisanat gagne, évidemment, en terme de qualité de production et d'intérêt du travail, dans énormément de cas, à être fait à la main avec un outillage manuel digne de ce nom (à créer, à redécouvrir...). Cela permet des productions réellement adaptées aux besoins spécifiques. Cela est possible dès lors que le besoin de productivité n'est plus une éxigence de survie, or, nous savons que ça peut très bien être le cas.

 

 

 

 

C'est la création artificielle dans la société actuelle (écrit en 2017) de ce besoin de productivité exacerbé et le conditionnement constant qui peuvent nous donner l'impression qu'il ne pourrait en être autrement. C'est une absurdité, il en a deja été autrement, et le champ des potentiels alternatifs est infini. Ce besoin de productivité outrancier résultant à un gaspillage innommable de la vie et des ressources à tous les niveaux est créé par cette supercherie que l'on appelle "l'économie" actuelle, mais ce n'est pas le chapitre pour en parler.

 

 

 

Bien évidemment aussi, certains produits ou certaines parties de produits gagnent à être faits en grand nombre et relativement identiques parceque c'est la meilleure façon de les faire. Dans ce cas, une machinerie peut être interessante mais doit rester symbiotique (vraiment écologique) et aussi, le travail ne doit pas devenir pénible, destructeur et abrutissant pour l'humain.

 

 

 

 

Peut être que les lieux d'artisanat avec machinerie doivent être pensés en terme d'organisation du travail comme des salles de sport saines et équilibrées, bilatérales et aux rythmes adaptés/adaptables à chacun. Dans tous les cas, les charges horaires doivent rester très faibles (après bon, si c'est toi qui bosse, tu fais ce que tu veux hein...) car les exercices répétitifs et enfermements trop long sont néfastes.

 

 

 

 

Un artisanat avec machinerie doit utiliser prioritairement les énergies naturelles (mouvements de fluides, chaleur, froid, lumière...) de manière passive principalement grâce à une MECANIQUE d'excellence, ensuite par des procédés passifs astucieux (grâce à nos connaissances énormes sur ces points) d'utilisation et transformation des énergies (Lumière < > chaleur < > mouvement).

 

 

 

 

Le procédé permettant de différer les mouvements et d'en transporter le potentiel à petite échelle (surface d'un local ou terrain artisanal) et de l'utiliser pour l'outillage, le plus logique et écologique me parait être l'air comprimé. Ensuite peut être qu'il est possible pour de la grosse machinerie d'utiliser les déplacement de masse, notamment liquide et son potentiel energetique par gravité...

 

 

C'est pas vraiment mon domaine, quand je trouverais, ou consacrerais du temps pour me pencher sur les travaux dans le bon sens, je ne manquerais pas de les partager.

 

 

 

 

L'électrecité est bien entendu très commode pour énormements d'appareils nécessitant de faibles puissances, mais, je n'en parle qu'ensuite; puisqu'en en terme d'écologie, force est de constater la pollution inhérente à l'extraction et la production des composants nécessaires à son fonctionnement et leur durée de vie relativement limitée dans le temps. Mieux vaut à mes yeux, à terme, cantonner son utilisation là ou celle-ci est indispensable, un grand sujet... surtout pour ceux et celles qui apprécient encore un peu trop le confort illusoire de son gaspillage.