LE RESEAU MONDIAL DE L'ETABLISSEMENT ECOLOGIQUE ET JUSTE

 

 

LE SOCLE D'ETABLISSEMENT DU RESEAU JUSTE ET ECOLOGIQUE EST LE MODE DE VIE HUMAIN ECOLOGIQUE PERMETTANT LA REALISATION TANT INDIVIDUELLE QUE COLLECTIVE.

 

LE RESEAU SE DEVELOPPE DANS L'ORDRE APPROPRIE POUR ET PAR LES PRATIQUES QUOTIDIENNES ET REGULIERES SERVANT L'ECOLOGIE TANT INTERNE QU'EXTERNE DE L'INDIVIDU TOUT EN RESPECTANT SA SOUVERAINETE DANS SA REALISATION INDIVIDUELLE.

 

DE CE POINT DE VUE, LE TRAVAIL INTERNE EST TOUT AUSSI IMPORTANT POUR LA COLLECTIVITE QUE LA CONSTRUCTION EXTERNE. LA DIFFERENCE SE TROUVE DANS LE FAIT QUE LE TRAVAIL INTERNE AGIT SUR LA DIMENSION SUBTILE DE L'ETRE ET DONC SUR LA CONSCIENCE COLLECTIVE TANDIS QUE LE TRAVAIL  DE CONSTRUCTION EXTERNE AGIT SUR LE TANGIBLE MATERIEL COLLECTIF. DANS LES DEUX CAS, CELA CONDITIONNE ET INFLUENCE A CHAQUE INSTANT PLUS OU MOINS FORTEMENT LE MODE DE VIE DES INDIVIDUS ET DONC LA QUALITE DE LEUR EXPERIENCE.

 

 

 

LA SOCIETE ECOLOGIQUE ET JUSTE, TEND VERS LA SYMBIOSE AVEC LE RESTE DU VIVANT PLANETAIRE. ELLE EST FORMELLE ET INFORMELLE, ELLE PEUT PRENDRE MULTIPLES FORMES MAIS NE DEPEND D'AUCUNE EN PARTICULIER, ELLE PERMET A L'HUMAIN DE SE STRUCTURER EN MEME TEMPS QUE SON ESPACE D'EXISTENCE EN ACCORD AVEC LES LOIS DU VIVANT ET SES FONCTIONNEMENTS PROPRES.

 

 

Elle est cristallisée et mouvante, vivante, elle est stable et dynamique. Elle trouve son équilibre comme un corps manifeste son homéostasie, ce, de la manière la plus saine possible pour les individus la constituant. Les proportions de vie et d'inerte, et l'harmonie de son fonctionnement peuvent s'avérer très différentes des organisations passées...

 

D'une certaine manière, on peut considérer que la société écologique a toujours été sous-jacente et que les formes sociales précedentes étaient des cycles erratiques d'apprentissage et de formation. On peut considérer qu'il s'agissait d'égos collectifs se structurant pour un temps à sa surface répondant aux besoins, pulsions et aspirations humaines de manière trop partielle et erratique pour ne pas s'effondrer faute d'équilibre intelligent... conditionnant l'experience de ces erreurs pour un temps.

 

On peut maintenant considérer les structures humaines et fonctionnements déletères actuels commes des parties malades, dysfonctionnelles de l'établissement humain mondial, menaçant l'integrité du vivant et devant être considérées comme telles.

 

 

 

La notion de fait social


Une notion très importante en ce qui concerne la société humaine est de bien comprendre qu'elle est composée de ce que l'on appelle en sociologie des "faits sociaux", plus moins cristallisés, et dynamiques.

 

 

Vous pouvez trouver la definition de ce concept facilement, mais pour ce qui nous interesse ici, il suffit de savoir que ce sont comme des courants qui existent au travers de nous, mais aussi au dela de nous. Ils existent par nous mais n'ont pas besoin d'un individu en particulier pour exister. Par ce fait, ils peuvent s'imposer à nous plus ou moins fortement par le reste de la société. Ce sont par exemple des choses plutot conscientes comme des habitudes, des mouvements (qui sont des groupes de "faits sociaux" fonctionnant ensembles), des structures mais aussi des courants inconscients comme le fameux exemple du suicide. Un grand nom de la sociologie a en effet remarqué qu'avec une même structure sociale, on retrouve chaque année plus ou moins le même taux de suicide. Autrement dit, en simplifiant, telle structure sociale génère tel taux de suicide. C'est une notion très proche de celle de l'égrégore des sciences de l'invisible.

 

 

On peut imager le fait social par un chemin. Un jour, un humain passe par un chemin précis à travers la broussaille. Un autre le voit et se dit qu'il pourrait passer par là. Comme le premier n'a pas eu de souci, l'inconscient y voit surement un gage de sécurité. Il suit le même chemin, puis un autre, puis un autre etc... à tel point que le piétinement finit par créer un chemin visible. Le "fait social" s'est donc déja cristallisé un peu, même sans humain devant, on peut voir qu'il y a un chemin.

 

 

Ensuite, comme il y a vraiment beaucoup de monde qui y passe, des humains peuvent décider de le paver, le goudronner, la cristallisation se renforce, ainsi que sa capacité à s'imposer aux individus. Il y a peut être une vue magnifique 20 mêtres plus bas et des fruits délicieux, mais les gens ne le savent pas et la plupart prennent spontanement celui-ci sans même se poser de questions. Il faut dire, que pour aller au point ou il mène, c'est maintenant le chemin le plus facilement praticable et sans surprises.

 

 

En allant même plus loin, si des personnes ont un intérêt (positif pour tous, ou égoiste et négatif) à ce que les gens passent par celui-ci plutot qu'un autre, ils peuvent alors faire en sorte de renforcer la manière dont le chemin s'impose aux gens, voir le rendre presque obligatoire.

 

 

Dans tous les cas, on peut considérer que le chemin (le "fait social"), à son existence propre, il se nourrit de son interrelation avec les individus sans dépendre d'un en particulier, et il s'impose d'autant plus fortement que les individus sont dans un état d'inconscience, lorsqu'ils ne sont pas dans l'ici et maintenant, en connaissance de soi, de leur cheminement propre et ses nécessités.

 

 

Cette notion est extrêmement interessante, puisqu'on comprend alors que la société humaine est le fruit de la cristallisation et de la vie de tous les "faits sociaux" passés et présents, autrement dit, des modes de vie de chaque humain qui la compose ou l'a composé par le passé...