En terme d'activité sociale, le fonctionnement social symbiotique s'applique à vérifier l'apport réel de l'activité pour la communauté locale et/ou globale, par extension pour l'humanité et la biosphère. Cela sur la base des conséquences à court, moyens et longs termes sur le plan tangible de l'existence.

 

 

Elle s'applique donc à amener la conscience nécessaire à ses individus afin qu'ils aient les repères clairs des necessités collectives et individuelles. Ils peuvent ainsi juger de la pertinence ou non des activités et choisir de les nourrir ou non en leur fournissant une rémuneration.

 

 

Les activités sociales peuvent répondre à un besoin, désir, une aspiration librement dans la mesure ou elles se développent selon les deux priorités strictes qui sont l'ecologie et la justice. Leur pertinence s'évalue sur ses conséquences comme cité plus haut. En vérité lorsque l'activité est correctement posée en accord avec le cheminement du ou des individus, elle répond normalement à sa manière aux trois en même temps.

 

 

Il ne s'agit pas d'occulter des pulsions qui se manifesteront de toute manière mais de trouver l'expression la plus juste en respectant l'ordre des priorités *.

 

 

Cette notion permet de discerner l'activité réelle par son apport et donner une cohérence à la rémuneration sociale afin d'amener l'équilbre d'un établissement humain et son système d'échange stable car cohérent, donc pérenne.

 

Réciproquement, cela peut aussi mettre en évidence l'incohérence de certaine activités, et les perturbations qu'elles engendrent pour tous... convenir ainsi de l'absurdité de leur rémuneration.

 

 

Par exemple, les activités apportant une alimentation saine et pleine de vitalité ainsi que des logements sains, fonctionnels et écologiques tant en amont de la production qu'en aval, sont une nécessité évidente pour l'humain qui n'est discutable que par mauvaise foi et égoïsme. Le fait que cela ne soit pas mis en oeuvre pour l'instant tient aux faits que les artisans ne parviennent pas à s'en sortir financièrement ni à trouver des clients en mettant ces constructions en oeuvre dans l'économie actuelle. C'est dû aussi au fait que les grosses structures beneficiant actuellement largement financièrement des qualités médiocres et polluantes de productions présentent des infections égoïstes bien trop prononcées. Il serait pourtant plus que logique qu'une bien plus grande partie de la population participe à la base correcte de son établissement de vie et percoive une rémuneration bien plus conséquente pour pouvoir adopter un rythme et des pratiques de productions saine, agréables et décentes pour l'humain et ainsi acquérir leur base de vie, à savoir le logement et avoir acces à l'alimentation véritablement saine de manière sûre et systématique.

 

 

Il est en tout cas impératif de se rendre à l'évidence que la cohérence de la rémuneration sociale détermine la stabilité de la cohérence du métabolisme social et donc par extension la stabilité de la structure sociale dans sa dynamique.

 

 

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Une rémuneration incohérente génère au contraire un chaos social pouvant se structurer à tord et à travers par des complexifications invraisemblables et se maintenir ainsi éventuellement pendant une relativement longue période, génerant cependant un lot de souffrances innomables pour toutes les parties, souffrances pourtant inutiles.

 

Cela donne en effet une société "évoluant" sous la menace constante d'un effondrement de plus en plus catastrophique par une destruction graduelle de ce qui permet l'harmonie et la survie de l'humain naturellement normal dans le vivant, car totalement incohérente et "structurée" dans l'injustice, conditionnant ainsi les humains et groupes d'humains dans des dysfonctions pouvant aller à des extrêmes souvant de manière bipolaires (riches / pauvres, dirigeants / dirigés, manuels / bureaucrates), génèrant ou aggravant mensonges, peur de l'autre, manipulations, jeux de rôle ne correspondant pas du tout aux êtres réels, allegeances aux égos collectifs dans leurs guerres sociales subtils (très inconfortables pour l'être véritbale), dissonances cognitives et dissociations par impossibilité d'exister par l'être dans les jeux de rôles égotiques imposés sur le plan social de manière oppressive.

 

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* Il est par exemple évident de ne pas en place trop d'activités menacant la survie d'un écosystème et la santé humaine dans le seul but de répondre au désir de se découvrir socialement  et évacuer des émotionnels trop chargés par des jeux brisant les cadres quotidiens trop oppressants (qui sont d'ailleurs actuellement principalement une fuite du réel dans une superficialité temporairement confortable pour le mental et l'émotionnel et dont le "besoin" est probablement proportionnel à l'impossibilité de se réaliser vraiment à un moment donné) Si cela arrive, c'est le signe d'une grande incapacité du sytème social en place à permettre la réalisation et l'expression des pulsions et aspirations humaines dans le bon ordre de priorité.