C'est pas moi !

UNE HUMANITE IMMATURE

 

 

N'en déplaise à beaucoup... ne souhaitant voir que la partie remplie du verre, plutot que le verre entier tel qu'il est réellement mais avec optimisme; autrement dit ayant une vision partielle du réel, nous sommes aujourd'hui globalement l'humanité dans une phase encore tres ignorante et dysfonctionnelle.

 

 

"Oui, mais bon, c'est deja pas facile la vie aujourd'hui, si en plus on doit faire attention à devenir symbiotique, on ne "vit" plus, faut bien s'amuser!"

 

 

Bon, dire que cette phrase est une aberration en soi n'aide pas beaucoup à la compréhension... Non, vraiment, pour avoir essayé à plusieurs reprises, ca ne fonctionne pas.

 

 

ARRETE du 16 octobre 2029, l'enfouissement et l'incinération étant excessivement polluants, la crise écologique qui nous frappe et le désatre humain en résultant continuant de prendre de l'ampleur, faute de solutions satisfaisantes, il a été décidé de redonner à la population l'entièreté de la responsabilité du traitement de sa production de déchets. madame, monsieur, vos déchets resteront désormais dans votre espace privé.

Nous vous prions d'agréer nos sincères salutations.

Alors, pourquoi est ce une aberration? Eh bien tout simplement parce que, tendre vers la symbiose n'est pas un problème de plus. C'est la solution. Pas seulement la solution ecologique, pas seulement la solution de santé, c'est le fil directeur du chemin du bonheur à long terme, la structure de base du chemin et des limites saines que nous devons suivre pour être heureux, du chemin que l'humanité entière doit suivre pour établir des structures aptes à satisfaire les individus qui la composent tout en étant pérenne.

 

 

 

Il ne s'agit pas sur ce schema de placer et classer des individus dans une echelle de valeur, "celui-ci est plus symbiotique que celui-la..."  Puisque chacun partant dans la vie d'un point different, ca aurait bien peu de sens et ne présenterait guère d'utilité. Non, il s'agit d'avoir une vision dynamique, voir si on evolue vers un mode de vie symbiotique ou si au contraire on s'en éloigne et donc dégénère. Il s'agit de discerner quels comportements, visions, paradigmes nous rapprochent de la symbiose ou nous font dégénèrer.


      En effet, nous avons de fil en aiguille développé un intellect, des structures sociales, une technologie à large champ d'action dans l'espace temps, tentant de répondre aux désirs, pulsions du corps, survie, sexualité et tous les autres suivants... Nous l'avons fait par une vision de soi séparée devant se protéger de, ou exploiter l'exterieur, bref.. lui faire la guerre. Il s'agit d'un developpement technologique qui est et a été extremement rapide, exponentiel, ouvrant à un potentiel d'action extrêmement conséquent, impliquant ainsi une responsabilité immense.

 

 

Malheureusement, force est de constater que cette évolution technologique et ce mental au potentiel cognitif relativement élevé mais à champ limité, sont au service d'une conscience extrêmement immature. Il semble même que, si la capacité cognitive du mental évolue beaucoup avec l'age et l'apprentissage social actuel, avec le conditionnement par contre, il se trouve orienté d'une façon tellement erratique que les consciences adultes semblent finalement souvent moins mature que celle des enfants.

 

 

Le developpement à outrance de ces capacités cognitives servant la survie materielle dans un monde artificiel, ainsi que la "survie sociale"* forme finalement un mental totalement inapte étouffant la conscience réelle par une canalisation incohérentes des énergies de l'individu (pulsions et aspirations) et une quantité phénoménale de pensées inutiles ou toxiques. Le résultat de ce développement est donc partiel et problématique, il comble souvent partiellement et temporairement un besoin en posant des problèmes sur d'autres plans et d'autres temps.

 

 

Prenons, si vous le voulez bien, l'exemple du confort technologique, il répond souvent partiellement et temporairement à un désir... puis la phase de nouveauté passée, le nouvel espace redevient rapidement la norme pour la conscience conditionnée, reconditonnée et sur-conditionnée. Ainsi, si le corps n'est pas le centre de soins digne du bien aimé qu'il devrait être, il recommence rapidement à se plaindre... à juste titre. Le mental conditionné découvrant alors des nouveautés technolgiques de confort par des changements exterieur croit chaque fois y voir la solution.

 

 

Mais là n'est pas tout, car ce confort artificiel et exterieur, en répondant à un désir du corps de manière inadaptée palie souvent à une dysfonction interne, et même si elle est minime, au mieux, il ne la règle pas.

 

 

Prenons donc un exemple concret, l'electricité nous permet de nous chauffer et de voir la nuit, c'est sympa, de pouvoir se chauffer quand on a froid, pouvoir lire la nuit, il y a indeniablement un potentiel interessant dans ces outils... s'ils sont bien utilisés.

 

 

Cependant, résultats pervers, sans meme parler d'écologie, prendre l'habitude de se chauffer exterieurement et artificiellement rends le corps de plus en plus inapte à se chauffer correctement par lui même et sa résistance au froid s'amoindrit de petit à petit par la même occasion (il ne s'agit pas, bien entendu, de s'épuiser en se rendant la vie impossible).

 

 

De même, voir la nuit comme en plein jour et vivre par consequent de manière décalée par rapport aux heures de jour, nous décale des rythmes biologiques naturels, ceux de notre biosphère, qui sont pourtant ceux idéaux et nécessaires à biens des fonctions physiologiques. S'ensuivent difficultés à dormir correctement et bien d'autres désagréments. Il y a une infinité d'exemples de ce type dans le confort artificiel, tout simplement parce qu'il est artificiel.

 

 

L'homme est fondamentalement partie integrante de la biosphère, de ce fait, toutes les réponses à ses besoins physiologiques et psychologiques sont dans la nature puisqu'ils ont étés créés par celle-ci eco-logiquement.

 

 

 

*"survie sociale": survie du role social que l'on joue dans le théatre factice des relations égotiques soumises aux codes de comportement inadaptés, egos individuels et collectifs, impliquant loyauté de comportement par désirs d'appartenance et peur du rejet.

 

 

 

- On vous emmerde !

- Combien _ de fois _ faut-il _ vous dire _ de ne _ pas mettre _ du _ caca _ partout!

sinon, on est d'accord, mais bon...